L’utilisation du cannabis ou du chanvre dans le cas de l’épilepsie est peut-être l’une des utilisations de dérivés du cannabis les plus anciennes connues. Il existe des preuves de son utilisation pour traiter les épilepsies dans certaines civilisations anciennes comme la Chine et la Perse.

De nos jours, l’épilepsie est le trouble neurologique le plus répandu après la migraine. Depuis peu, le CBD (Cannabidiol), molécule non-psychoactive issue du cannabis est considérée par la communauté scientifique comme une option sérieuse pour bloquer ou bien réduire l’intensité et la fréquence des crises d’épilepsie. En effet, une étude d’envergure publiée fin 2018, a levé les derniers doutes sur l’efficacité du CBD dans le cas de l’épilepsie. Cette question a été fortement débattue dans la communauté scientifique ces dernières années malgré la commercialisation de l’Epidiolex par GW Pharmaceuticals, un médicament à base de Cannabidiol (CBD) pour traiter l’’épilepsie.

Dans cet article, nous tenterons de vous éclairer sur le fonctionnement, les risques et l’action du CBD sur l’épilepsie.

Qu’est-ce que l’épilepsie

L’épilepsie est une affection neurologique qui se caractérise par une activité électrique anormale du cerveau. Cette augmentation rapide de l’activité électrique du cerveau va perturber la communication neuronale et peut se traduire par des convulsions ou des mouvements saccadés mais aussi, d’une manière moins impressionnante, par des hallucinations, des sensations anormales, regards fixes, perte de conscience, etc…Il n’existe pas une épilepsie mais de multiples formes d’épilepsies. Une personne est considérée comme souffrante d’épilepsie que si elle est sujette à des crises répétées.

Les enfants et les adolescents sont les plus touchés mais l’épilepsie peut aussi se manifester chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

Dans la plupart des cas, les causes sont inconnues mais dans 10 à 15% des cas elles sont héréditaires. Les personnes porteuses de certains gènes sont plus sensibles aux conditions qui déclenchent les crises d’épilepsie. Dans certains cas l’épilepsie est causée par un traumatisme au cerveau (accident vasculaire cérébral, etc..), des maladies infectieuses (méningite, encéphalite virale, etc…), des lésions prénatales ou des troubles du développement (autisme, etc…)

Après la migraine, l’épilepsie est le trouble neurologique le plus courant. En France, il y aurait entre 400.000 et 500.000 personnes souffrant d’épilepsie. A l’échelle mondiale, 5% de la population aurait une crise d’épilepsie dans sa vie et 40 millions de personnes souffrent d’épilepsie chronique. Pour des raisons économiques et sociales, 3 personnes épileptiques sur 4 ne sont pas soignées.

Epilepsie : les traitements classiques

Il y a de nombreuses formes d’épilepsie et il n’existe donc pas de traitement universel à cette maladie, chaque patient doit bénéficier d’une solution unique. Aucun traitement ne permet de guérir de l’épilepsie mais le suivi d’un traitement médicamenteux permet généralement de stabiliser la maladie. Les traitements sont par contre bien souvent hautement toxiques.

Les antiépileptiques

Plusieurs types de médicaments permettent de bloquer ou bien réduire l’intensité et la fréquence des crises d’épilepsie. La phénytoïne (comme le Dilantin), la carbamazépine (comme le Tegretol) et l’acide valproïque (comme l’Epival) sont des médicaments utilisés depuis de nombreuses années. Ils bloquent l’influx électrique dans le cerveau en diminuant les réactions des neurones qui provoquent les crises. D’autres sont plus récents, comme la gabapentine (Neurontin), la lamotrigine (Lamictal) et le topiramate (Topamax). Ces médicaments comportent tous d’importants effets secondaires comme des malformations du fœtus, des troubles de la coagulation chez le nouveau-né, des troubles du développement et des troubles autistiques chez l’enfant, l’élimination de la vitamine D dans l’organisme et donc risque d’ostéoporose.

Environ 30% des patients épileptiques ont une résistance aux médicaments et doivent donc se tourner vers d’autres types de traitements comme la chirurgie.

La chirurgie

Lorsque les traitements médicamenteux sont inefficaces, il est possible de procéder à une chirurgie qui consiste à inciser ou carrément retirer la partie du cerveau liée aux crises d’épilepsie. La phase d’évaluation qui précède la chirurgie est très longue car elle comporte de nombreux examens mais l’ablation de cette partie du cerveau peut provoquer un déficit neurologique chez le patient.

La radiochirurgie est une méthode encore expérimentale qui consiste à irradier la zone du cerveau responsable des crises, permettant ainsi de détruire uniquement les cellules malades. Cette méthode est applicable uniquement pour traiter les lésions cérébrales de petite taille.

Autres méthodes

Il existe d’autres techniques moins courantes pour réduire et contrôler les crises d’épilepsie comme la stimulation du nerf vague. Cette méthode consiste à implanter sous la peau un appareil qui stimule le nerf vague en produisant des impulsions électriques, permettant ainsi de réduire l’intensité et la fréquence des crises.

Le jeûne ou le régime cétogène, faible en glucide, permettent d’augmenter le taux de cétone dans le sang, ce qui, pour des raisons encore mal expliquées permet également de réduire les crises.

Le déclanchement des crises d’épilepsie est souvent associé à un déséquilibre physiologie : une grande fatigue, un effort intense, un stress important, etc..Il est donc primordial d’avoir une bonne hygiène de vie pour prévenir au maximum les crises.

Le cas de Charlotte Figi

L’histoire de la petite Charlotte Figi est sans doute la plus connue et celle qui, grâce à sa médiatisation, a permis de faire connaitre au grand public la puissance thérapeutique du CBD.

La petite Charlotte Figi, est atteinte du syndrome de Dravet, une forme d’épilepsie rare sur laquelle les traitements classiques n’ont pas ou peu d’effets.

Charlotte, alors âgée de 6 ans faisait jusqu’à 300 crises d’épilepsie par semaine. Après des années de lutte contre la maladie, son état était critique. Après avoir tenté tous les traitements à leur disposition, les médecins s’avouaient impuissants.

cbd et epilepsie

Charlotte avait régressé au point de ne plus pouvoir marcher, manger et parler, ses crises lui endommageaient gravement le cerveau, lui faisant perdre conscience.

Plusieurs fois, elle a pu être réanimée de justesse après un arrêt cardiaque. Les médecins proposèrent aux parents de Charlotte de la mettre dans un coma artificiel pour la soulager. Ceux-ci prirent la décision de ne pas réanimer leur fille si son cœur venait à s’arrêter de nouveau.

Le père de Charlotte, après avoir vu une vidéo sur internet d’une personne épileptique utilisant du cannabis avec un fort taux de CBD et faible taux de THC décida de donner de l’huile de CBD à sa fille.

Les résultats furent époustouflants, dès la première prise, Charlotte n’eut pas de crise pendant une semaine. Aujourd’hui, elle a 2 ou 3 crises par mois, souvent pendant le sommeil, ce qui lui permet d’avoir une vie normale : le CBD a changé sa vie ! Mise à jour, Charlotte Figi est désormais décédée, paix à son âme

Les preuves scientifiques de l’efficacité du CBD

Depuis peu, l’efficacité du CBD a été formellement prouvée uniquement sur deux formes rares d’épilepsies, les syndromes de Dravet et Lennox-Gastaut avec une réduction des crises d’eu moins 50% chez 40 à 50% des patients. Ce taux d’efficacité correspond à celui des antiépileptiques classiques mais sur des formes d’épilepsies rares, réfractaires aux traitements médicamenteux et avec très peu d’effets secondaires.

La première étude de grande ampleur réalisée sur les effets du CBD sur l’épilepsie a été réalisée par le Professeur Devinsky en 2017, sur 108 enfants atteins du syndrome de Dravet. Pour cette étude, de l’Epidiolex à 10% de concentration en CBD a été administré aux enfants pendant 14 semaines avec pour résultat une baisse de 50% des crises chez 43% des enfants sous CBD.

Une autre étude de grande ampleur, également dirigée par le Professeur Devinsky a été publiée fin 2018. Cette étude portait sur 225 enfants et adultes atteints du syndrome de Lennox-Gastaut à qui l’on a administré de l’Epidiolex à 10% de concentration en CBD. Une réduction de 42% des crises a été observée.

Ces études montrent l’efficacité du CBD sur des formes d’épilepsie rares et refractaires aux traitements médicamenteux mais d’autres formes d’épilepsies comme par exemple l’épilepsie focale d’origine structurelle (à cause d’une lésion cérébrale) ou l’épilepsie généralisée idiopathique, n’ont pas encore été étudiées de manière ciblée et exhaustive. L’efficacité du CBD dans ces cas-là reste donc encore à prouver.

Le système endocannabinoide et l’épilepsie

Le système endocannabinoïde est un ensemble de neurotransmetteurs et neurorécepteurs présents dans le système nerveux et il joue un rôle essentiel mais encore mal compris de régulateur dans des processus physiologiques tels que le sommeil, l’appétit, le système de la douleur, l’humeur.

Les deux principaux récepteurs qui vont traiter les messages chimiques des cannabinoïdes sont appelés CB1 et CB2. La prise de CBD active les récepteurs CB1 et CB2 eux-mêmes connectés au système nerveux central.

Dans le cas de l’épilepsie, c’est le cannabidiol (CBD) qui est le cannabinoïdes principal retenu par les scientifiques pour son efficacité dans le traitement des crises.

Les crises d’épilepsie sont le résultat de dysfonctions et facteurs externes distincts complexes et les mécanismes exacts de l’action du CBD sur les crises ne sont pas encore clairement définis par les scientifiques. Malgré tout, de nombreuses pistes sont avancées, basées sur les résultats d’études cliniques.

CBD et épilepsie, comment ça marche ?

Régulation de l’activité des récepteurs vanilloïdes

Lorsque les récepteurs vanilloïdes TRPV1 sont suractivés, ils provoquent des crises d’épilepsie. Or, cette étude, montre que les cannabinoides CBD (cannabidiol) et CBDV (cannabidivarin) peuvent réguler et contrôler la suractivité de ce récepteur dans le cerveau, réduisant ainsi les crises d’épilepsie.

Le CBD, effet anticonvulsivant

Dans cette étude, on a administré diverses concentrations de CBD à des rats épileptiques. Les résultats montrent une baisse significative des contractions musculaires lors des crises chez le groupe de rongeur ayant reçu la dose la plus élevée de CBD.

Le CBD, effet neuroprotecteur

Le CBD, aurait d’après plusieurs études comme celle-ci, des propriétés neuroprotectrices. Le CBD agirait sur le processus inflammatoire en inhibant la production de cytokines et la libération de glutamates et en diminuant le stress oxydatif. Ainsi, la détérioration des cellules est ralentie et le renouvellement des neurones est favorisé. Grâce à ces fonctions, le CBD améliore l’activité métabolique du cerveau, ce qui améliore les performances motrices et cognitives.

Bien que son efficacité ne soit pas formellement prouvée, le CBD est utilisé par un nombre croissant de patients et fait l’objet de nombreuses études sur d’autres troubles neurologiques comme la sclérose en plaques, Alzheimer, Parkinson, les migraines, etc…

Le CBD, effet anti-inflammatoire

De nombreuses études scientifiques sur le CBD (Cannabidiol) et le système endocannabinoïde, démontrent ses propriétés anti-inflammatoires, son rôle de régulateur du système immunitaire et son influence sur l’homéostasie (capacité du corps à maintenir son équilibre). Cette étude importante avance par exemple que le CBD inhibe la production du facteur de nécrose tumorale, cytokine impliquée dans l’inflammation. Même si tous les mécanismes impliqués n’ont pas tous été découverts, les chercheurs s’accordent sur le fait que la prise de CBD active des récepteurs neurologiques qui vont permettre de réguler les inflammations.

Du CBD dans un médicament approuvé par l’Agence Européenne des Médicaments ! L’Epidiolex

L’Epidiolex est une solution orale de CBD naturel à 10% de concentration en CBD (cannabidiol) commercialisée par GW Pharmaceuticals et initialement conçue pour traiter les patients souffrant des syndromes de Dravet et de Lennox-Gastaut. C’est le premier médicament au CBD issu de cannabis naturel, approuvé par l’EMA (Agence Européenne du Médicament).

En France, l’accès à l’Epidiolex est possible mais très règlementé et limité de manière drastique. En effet, depuis fin 2018, l’Epidiolex est disponible en ATU (Autorisation Temporaire d’Utilisation) uniquement pour les patients atteints du syndrome de Dravet de plus de 2 ans et en échec thérapeutique.

Seuls les medecins référents peuvent faire cette demande à l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) qui étudiera le dossier et se réserve le droit de valider ou non la prescription.

epidiolex

Les parents d’enfants qui souffrent du syndrome de Dravet sont donc forcés de s’orienter vers des traitements chimiques dans un premier temps et peuvent éventuellement bénéficier d’un accès à l’Epidiolex, uniquement s’il y a échec thérapeutique. De nombreux parents d’enfant souffrant d’épilepsie se tournent donc vers des produits au CBD vendus dans le commerce.

Le risque étant que les produits au CBD soient utilisés sans contrôle médical avec un possible risque d’interaction médicamenteuse. De plus, la qualité des produits au CBD vendus en France n’est pas uniforme et certaines marques affichent une concentration en CBD non conforme à la réalité.

CBD : effets secondaires et intéractions médicamenteuses

Les effets secondaires du CBD sont minimes en comparaison de ceux des traitements classiques de l’épilepsie mais sont présents dans 20 à 30% des cas. Ces effets secondaires sont légers et modérés, ceux qui sont le plus fréquemment rencontrés sont la diarrhée, la somnolence ou la perte d’appétit.

Le CBD, lorsqu’il est associé à certains médicaments contre les crises d’épilepsie comme le clobazam (Frisium) entraine l’augmentation de la concentration active du médicament. En combinaison avec l’acide valproïque (Depakine), les enzymes hépatiques sont altérées. C’est pourquoi il est primordial de parler de CBD à votre médecin et d’avoir un avis médical avant toute décision.

Comment choisir une huile de CBD de qualité ?

Les huiles de CBD proposées sur le marché ne sont pas uniformes en termes de qualité, concentrations en CBD et prix. Si vous souhaitez acheter du CBD dans le commerce ou sur internet veillez à bien vérifier les points suivants :

Assurez-vous que l’huile de CBD est issue de chanvre bio

Pour garantir une huile de qualité, celle-ci doit être issue d’une culture biologique. Les cultures, pour obtenir l’appellation biologique, doivent respecter un ensemble de normes et contrôles stricts de la législation européenne. Ceci garanti que les huiles CBD ne contiennent pas de pesticides, herbicides, fongicides ou traces de métaux lourds.

Recherchez une huile de CBD a spectre complet

Un huile CBD à spectre complet signifie que l’huile est issue d’extraits naturels de chanvre et qu’elle contient un spectre complet des cannabinoïdes et terpènes présents dans la plante. Lorsqu’une huile CBD est à spectre complet, les principes actifs sont sublimés et l’effet de l’huile est plus puissant, c’est ce que l’on appelle leffet entourage.

Une huile à spectre complet contient en général moins de 0,2% de THC conformément à la législation. Les huiles de CBD contenant 0% de THC ne peuvent pas être à spectre complet malgré certaines annonces trompeuses. En effet, elles sont issues de cristaux de CBD dans lesquels du cannabidiol pur a été isolé, il n’y a donc pas de présence d’autres cannabinoïdes ou terpènes permettant de justifier l’appellation « spectre complet » et l n’y a donc pas d’effet entourage.

Exigez un certificat d’analyses

Certains vendeurs de CBD peu scrupuleux trichent sur la qualité et sur la quantité réelle de CBD contenue dans leur huile CBD et celle annoncée. Pour garantir la qualité d’une huile de CBD, assurez-vous d’obtenir un certificat d’analyses issu d’un laboratoire indépendant certifiant la concentration de CBD et des autres cannabinoïdes. La plupart des marques sérieuses ont des certificats d’analyses facilement consultables pour tous leur produits CBD.

Quel mode d’administration ?

Le mode d’administration de CBD le plus courant est la prise d’huile de CBD par voie sublinguale car son action est très rapide. Les composés actifs du Cannabidiol (CBD) sont absorbés par les muqueuses sublinguales, atteignent le système sanguin et interagissent avec le système endocannabinoïde dans un délai de 5 à 20 min.

huile CBD sublinguale

Par voie orale, il existe également des solutions liposomales au CBD dont la biodisponibilité (absorption des principes actifs par le corps) est très élevée, ainsi que des capsules au CBD dont l’effet dure plus longtemps que les autres modes d’administrations.

Quel dosage de CBD pour l’épilepsie ?

Comme nous l’avons vu plus haut, il existe de possibles interactions médicamenteuses entre le CBD et certains médicaments classiques utilisés contre les crises d’épilepsie. Il est donc très important de solliciter un avis médical avant de prendre du CBD pour s’assurer qu’il n’y a aucun risque.

Contrairement à d’autres pathologies où la molécule issue du chanvre la plus efficace est le THC (Tetrahydrocannabinol), c’est le CBD (cannabidiol) qui a été prouvée la plus à même de réduire la fréquence et l’intensité des crises d’épilepsie.

En général, les personnes atteintes d’épilepsie ont besoin d’une dose supérieure à la moyenne et les huiles à forte concentration en CBD sont donc les plus indiquées.

Chaque personne réagit différemment aux cannabinoïdes et une approche progressive est toujours recommandée. Commencez avec des doses faibles et augmentez-les progressivement après quelques jours jusqu’à obtenir l’effet désiré. Vous pouvez consulter notre article « Quel est le meilleur dosage de CBD ? » pour en savoir plus. Pour avoir une idée de votre dose de CBD théorique quotidienne, vous pouvez utiliser notre calculateur de dosage de CBD.

À retenir sur le CBD et l’épilepsie

Bien que l’efficacité du CBD reste à prouver dans la plupart des formes d’épilepsie, celle-ci a été démontrée pour deux formes résistantes aux traitements classiques, les syndromes de Dravet et de Lennox-Gastaut grâce à deux études récentes portant sur un grand nombre de patients. L’Epidiolex, une solution orale de CBD 10% est justement destinée aux personnes souffrantes des syndromes de Dravet et de Lennox-Gastaut et est déjà commercialisée en Europe et même en France malgré les restrictions.

Le CBD constitue donc une option de traitement sérieuse avec des résultats très prometteurs bien que d’autres études soient nécessaire pour démontrer son efficacité sur les autres formes d’épilepsies. Les atouts du CBD sont son efficacité et les effets secondaires minimes en comparaison aux traitements classiques.

De nombreuses personnes souffrantes d’épilepsie et n’ayant pas accès à l’Epidolex se tournent vers le CBD vendu dans les boutiques ou sur internet. Les risques sont importants quand a la qualité de l’huile et aux possibles interactions médicamenteuses. Pour prévenir ces risques, nous vous conseillons de parler de CBD a votre médecin et de consulter notre guide complet du CBD qui vous permettra de reconnaitre une huile de CBD de qualité.

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Article rédigé par la Team Cbdissimo, toujours à l’écoute des dernières avancées sur le cannabis médical et ses applications.

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