Sevrage cannabique : le CBD peut-il aider ?

sevrage cannabique

Cannabis et THC

Le THC ou tétrahydrocannabinol (Δ9-THC) est le composant psychoactif dans le chanvre que l’on appelle cannabis (Cannabis Sativa de son nom latin). C’est l’une des drogues les plus consommées dans le monde. Que ce soit sous forme de fleurs séchées, ou sous forme de haschisch (résine de cannabis), le cannabis est principalement fumé, associé ou non avec du tabac. Le THC est une molécule illicite en France, inscrite au tableau I de la Convention unique sur les stupéfiants depuis 2020. Son effet psychoactif se traduit en autres par une sensation d’euphorie, une diminution de l’anxiété, une sédation. Le THC présente des risques pour la santé ainsi que des risques d’accoutumance et de dépendance à la longue.

Pour ceux qui ont un souci avec le THC et qui souhaitent arrêter le cannabis, le sevrage peut être parfois difficile. S’il existe des méthodes classiques pour aider au sevrage cannabique, le Cannabidiol (CBD) est devenu, paradoxalement, une aide précieuse pour ceux et celles qui souhaitent stopper leur dépendance au THC.

Cannabis, état des lieux en France

La France, no 1 sur le cannabis !

carte consommation cannabis europe
Prévalence en Europe de consommation cannabique au cours de la vie adulte selon les données de l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT)

En France, plus de 1,4 million de personnes fument du cannabis tous les jours et plus de 5 millions de personnes au moins 1 fois dans l’année. Le cannabis représente 80% de la consommation de l’ensemble des drogues sur le territoire. Plus de 18 millions de Français ont déjà testé le cannabis dans leur vie. La consommation de cannabis en France est de loin la plus forte en Europe. En 2017, plus de la moitié de la classe d’âge des 18 – 64 ans en avaient pris au moins une fois dans leur vie. La consommation illicite de cannabis ne fait que progresser chaque année malgré la politique de prohibition menée en France depuis plus de 40 ans. Il est même possible d’affirmer que la France est, à la fois, le pays en Europe avec la politique la plus répressive envers le cannabis, et à la fois, le pays où l’on compte le plus de fumeurs de cannabis, en valeur et en proportions ramenées à la population. Quid de l’efficacité d’une telle politique après 40 ans !

Taux de THC de plus en plus fort

Si le nombre de consommateurs ne cesse d’augmenter depuis 30 ans, le cannabis, lui aussi, a évolué en 30 ans. C’est le taux de THC qui détermine la puissance des effets du cannabis. Tout comme l’alcool et le taux d’alcoolémie, plus le taux est élevé, plus les effets ressentis sont forts.

Ainsi, comme le constate l’Observatoire Français des Drogues et de la Toxicomanie (OFDT), en 20 ans, la concentration moyenne en THC a été multipliée par quatre pour le haschisch (taux de THC autour de 28%) et par deux pour les fleurs de cannabis (taux de THC autour de 12%). En fait, les plants de cannabis utilisés sont des plantes hybrides qui ont été spécialement créées pour obtenir des taux de THC élevés, exemple avec la variété de cannabis « Amnésia ». Cette tendance est mondiale et a transformé le cannabis d’antan, équilibré en cannabinoïdes, en un produit bien plus riche et puissant en THC, et par conséquent moins anodin pour la santé qu’il ne l’était jusqu’alors. Les conséquences de l’augmentation du taux de THC dans le cannabis sur la santé sont sérieuses, risques de troubles psychologiques accrus, et l’on constate plus fréquemment des phénomènes de dépendance au cannabis.

Dépendance au cannabis

On distingue couramment les « drogues dures » des « drogues douces ». Les drogues dures concernent tous les produits conduisant inexorablement à une dépendance physique et psychique forte. Les deux exemples les plus connus sont la cocaïne et l’héroïne. À l’inverse, les drogues douces concernent tous les produits conduisant à une faible accoutumance et à un risque d’overdose nul. Ainsi, au XIXᵉ siècle, on parlait du café comme d’une drogue douce, au XXᵉ et XXIᵉ siècle, on associe généralement le cannabis au terme drogue douce.

Cependant, en 1998, le rapport du Pr. Bernard Roques faisait état de la non-pertinence de cette approche entre dur et doux. Il a préféré s’attacher à la dangerosité des drogues et notamment leurs effets d’accoutumance. Il en a résulté non plus un classement en deux catégories, mais en trois :

  • L’héroïne, la cocaïne et l’alcool apparaissent comme les substances les plus dangereuses physiquement et psychologiquement.
  • Les psychostimulants, les hallucinogènes, le tabac, les benzodiazépines étaient considérés comme des substances intermédiaires.
  • Le cannabis arrivait en dernier comme produit le moins dangereux.

Néanmoins, placer le cannabis comme produit n’entrainant pas ou peu de dépendance a été fortement critiqué, particulièrement dans le fait que le cannabis induit une dépendance moins brutale, moins physique, moins visible que les autres drogues, mais une dépendance tout de même.

En effet, pour savoir si un individu est « addict » ou non à une substance, on observe les manifestations en cas d’abstinence. Or, avec le cannabis, les manifestations de manque n’apparaissent que tardivement. Le THC ne disparait pas aussi rapidement dans le corps que l’héroïne ou bien même le tabac. Cette particularité fait que la dépendance vis à vis du cannabis est dure à cerner et longue à apparaitre puisque les manifestations n’apparaissent que tardivement.

De fait, les approches considérant le cannabis comme drogue douce ou comme un produit peu dangereux sont de nos jours de plus en contestées. Ces approches oublient le consommateur et plus spécifiquement la nature de sa consommation. Ainsi, aujourd’hui, les médecins qui s’intéressent à la dépendance au cannabis sont de plus en plus tournés vers les comportements associés à la consommation, selon si celle-ci relève de l’ordre du récréatif ou bien, au contraire, si cela relève de l’ordre de la dépendance. Ainsi, les recherches sur l’addictologie et la dépendance ont pu montrer que 80 % des personnes consommant des substances addictives ne deviennent pas dépendants, alors que les 20% restant vont manifester une forte dépendance au produit. Cet écart s’explique entre autre par le type de consommation.

sevrage cannabis

Cannabis et dépendance, les signes qui ne trompent pas

On parle de dépendance au cannabis lorsqu’un certain nombre de facteurs ci-dessous sont présents, tels que :

  • L’incapacité d’arrêter volontairement et durablement sa consommation de cannabis
  • Un plaisir permanent et incompressible pour le cannabis ;
  • Une aptitude de plus en plus importante à supporter les effets du cannabis, ce qui conduit à une augmentation en quantité (ou en dosage)
  • Ressentir un ou des effets de manque de cannabis (syndrome du sevrage) après une période d’arrêt
  • Avoir une vie sociale uniquement rythmée par la consommation de cannabis, incluant le temps passé à consommer mais aussi à se procurer le cannabis. 
  • Incapacité de stopper la consommation, malgré la prise de conscience des effets négatifs (psychologique, physiques et sociaux) que le cannabis induit.

Sevrage de cannabis et traitements

Les symptômes du sevrage cannabique

La décision d’arrêter à grand renfort de volonté est une première étape essentielle, mais la concrétiser nécessite de nombreux efforts, car pour les personnes fortement dépendantes, les symptômes du sevrage du cannabis vont apparaître au bout de quelques jours.

Ainsi, les personnes qui décident d’arrêter de consommer du cannabis peuvent présenter des symptômes d’ordre psychologique et d’ordre physique. Ces symptômes de sevrage cannabique sont parfois impossible à franchir pour certains. Les changements d’humeur et les troubles du sommeil sont les deux principaux facteurs qui favorisent la « rechute ». Les symptômes de sevrage du cannabis varient énormément d’une personne à l’autre que ce soit en intensité ou dans la durée. Il faut en principe compter au moins plusieurs semaines pour les voir tous disparaître.

Les symptômes du sevrage cannabique de l’ordre psychologique sont :

  • Un besoin incompressible de consommer du cannabis,
  • Énervement, impatience et irritabilité,
  • Perte d’appétit, perte de poids,
  • Problèmes liés au sommeil : difficultés à s’endormir, réveils nocturnes, insomnies,
  • Sautes d’humeur,
  • Déprime passagère, voire dépression

Les symptômes du sevrage cannabique de l’ordre physique sont :

  • Maux de tête
  • Transpiration excessive (hypersudation)
  • Tremblements, frissons
  • Douleurs abdominales, troubles digestifs

Les traitements classiques du sevrage du THC

Décider d’arrêter la consommation de cannabis est une première étape majeure, mais il est important de bien analyser et comprendre ce choix. Une réflexion, en amont, sur sa situation personnelle avec le cannabis, ses motivations, les tenants et les aboutissants est favorable à la réussite du projet. La raison est simple, plus on prend conscience de sa dépendance au cannabis, plus on est en mesure d’appréhender les répercutions et de s’y préparer. Il est possible de faire son sevrage cannabique seul, mais il est toujours pertinent de prendre quelques conseils auprès de spécialistes. Des discussions ouvertes, sans tabou et sans jugement peuvent aussi être une aide précieuse.

La motivation 

L’abstinence est un combat psychologique au quotidien. Chaque jour passé sans cannabis est une victoire qui permet de se projeter et surtout de se motiver. Ces petites victoires quotidiennes permettent d’avoir un regard positif sur soi. Le sevrage cannabique se fait lentement et la motivation est un facteur clé indispensable.

Le cadre social

Arrêter le cannabis peut parfois signifier mettre court à certaines habitudes ou fréquentations. Le cannabis, c’est aussi un acte social, partager de bons moments, ainsi pour arrêter et ne pas se soumettre à la tentation, il faut savoir fermer la porte à des relations.

Faire des exercices physiques

Pour remédier aux syndromes du sevrage cannabique, il est recommandé de faire des activités physiques : sport individuel ou collectif, de la méditation, du yoga ou tout simplement de la marche. Il est nécessaire de s’aérer ! L’activité physique permet à la fois d’occuper votre esprit et votre corps, qui, en se défoulant, libère naturellement de l’endorphine qui est un analgésique naturel procurant la sensation de bien-être.

Hygiène de vie

Il va de soi que l’arrêt du cannabis nécessite aussi une modification de son hygiène de vie notamment en diminuant la consommation d’autres substances comme l’alcool et le tabac. 

Sevrage cannabique et CBD

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre au premier abord, le CBD est bel et bien un allié de choix pour arrêter le cannabis et lutter contre les symptômes du sevrage cannabique. En effet, grâce à sa relation bien particulière avec l’anandamide, le CBD contrecarre les effets de la dépendance au cannabis.

systeme endocannabinoide

CBD, anandamide, et dépendance au cannabis

Qu’est-ce que l’anandamide ?

L’anandamide est un neurotransmetteur naturellement présent dans le cerveau et les synapses. Son nom provient du nom en sanskrit « ananda » signifiant bonheur, béatitude. Il fait partie de la famille des endocannabinoïdes, présent et produit par le corps naturellement, surnommé trivialement molécule du bonheur.

Anandamide et THC

L’anandamide participe à l’homéostasie, c’est-à-dire à la régulation de l’humeur, de la douleur, des émotions, etc. Le THC, qui est aussi un cannabinoïde, produit un déséquilibre et inhibe certaines fonctions de l’anandamide, en se fixant sur les récepteurs CB1 et CB2. Notamment, entre autres, et pour l’exemple, la régulation de la dopamine, les synapses sont alors inondés par des niveaux de dopamine en quantité, produisant les effets dynamisants et/ou euphorisants que l’on associe au cannabis.

Anandamide et CBD

Le CBD agit différemment sur l’anandamide. Alors que le THC inhibe les fonctions de l’anandamide, le CBD va favoriser et renforcer son action. En effet, le CBD indirectement, en inhibant les enzymes qui doivent dégrader l’anandamide, permet d’avoir une quantité d’anandamide plus importante. Un niveau élevé d’anandamide dynamise les effets sur l’homéostasie.

Cette capacité du CBD de promouvoir la concentration de l’anandamide est de plus en plus étudiée par les chercheurs pour lutter contre les symptômes de dépendance au cannabis. Cela permettrait de diminuer les effets délétères des sevrages cannabiques.

CBD et sevrage cannabique, quels avantages ?

Le sevrage cannabique induit des effets physiques et psychologiques qui sont à l’origine de la très grande majorité des échecs. Le CBD apparait comme un allié efficace pour lutter contre des manifestations délétères. Il peut les diminuer, voire les suspendre totalement.

CBD et humeur

Le CBD a des effets anxiolytiques, antidépresseurs, antipsychotiques et anticonvulsivants pouvant intervenir dans la prise en charge de la manie et/ou de la dépression et plus généralement dans la régulation de l’humeur. Le CBD apparait comme une piste de plus en plus indiquée pour lutter contre les sautes d’humeur provoquées par exemple par le sevrage de cannabis.

En effet, comme l’attestent certaines études (1), le potentiel thérapeutique du CBD est significatif et encourageant dans la prise en charge des troubles de l’humeur et des troubles associés. Il s’avère que le CBD participerait à rectifier les anomalies dans le gène des récepteurs cannabinoïdes responsable de nombreux troubles psychiatriques. C’est donc un allié efficace pour lutter contre les changements d’humeur, l’irritabilité ou les déprimes passagères provoqués par le sevrage du cannabis. Le CBD permet ainsi à la personne de retrouver plus sérénité et de diminuer les tensions qu’elle peut avoir avec son entourage lors d’un sevrage cannabique.

Source 1: Cannabinoids in bipolar affective disorder: a review and discussion of their therapeutic potential (C H Ashton 1, P B Moore, P Gallagher, A H Young)

CBD ET BIEN-ÊTRE

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CBD et sommeil

Les troubles du sommeil sont fréquents chez les personnes en sevrage de cannabis. Avec l’arrêt du THC, les problèmes de sommeil se multiplient : difficulté d’endormissement, rêve troublants et parfois perturbants, insomnies, déambulations nocturnes, baisse de la qualité du sommeil, désorganisation du rythme veille/sommeil, etc. Or toutes ces manifestations épuisent tout autant la personne en cours de sevrage que son entourage. Pour remédier à toutes ces manifestations, les produits au CBD ou même, plus efficacement les produits au CBN, offrent une aide précieuse. Le CBD permet d’accompagner les différentes phases de sommeil. Il permet une amélioration significative de la qualité du sommeil.

Une étude réalisée en 2019 démontre que le CBD, via ses effets sur le stress et l’anxiété, aide à améliorer la qualité du sommeil.

CBD POUR DORMIR MIEUX

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CBD et action anti-inflammatoire

Assez désagréables et douloureuses dans le processus de sevrage de cannabis, les douleurs abdominales, qui peuvent parfois s’accompagner de troubles digestifs. Si les douleurs sont difficiles à supporter, elles ont également un impact sur la qualité de vie en général. La douleur est omniprésente et perturbe tout autant la journée que la nuit. Elles ont un impact fort sur le sommeil. Or, le CBD a une forte action anti-inflammatoire, voici un extrait de la recherche publiée dans le Journal of Experimental Medicine (2) et portant sur la relation du cannabinoïde (CBD) et les douleurs inflammatoires et neuropathiques en lien avec les récepteurs α3 de la glycine montre la capacité du CBD a supprimé les douleurs inflammatoires et neuropathiques chroniques. Elle a pareillement prouvé qu’il y avait peu d’effets secondaires du CBD et que le bénéfice était très significatif. Si cette recherche a été réalisée sur des rongeurs, elle corrobore la conclusion d’autres études qui accréditent le fait que le CBD réduit l’inflammation chronique au moyen de l’immunorégulation. Le CBD, dans le cadre d’un sevrage cannabique, va permettre de diminuer les douleurs abdominales qui sont avant tout des douleurs inflammatoires.

Source 2: Cannabinoids suppress inflammatory and neuropathic pain by targeting α3 glycine receptors (Wei Xiong 1, Tanxing Cui, Kejun Cheng, Fei Yang, Shao-Rui Chen, Dan Willenbring, Yun Guan, Hui-Lin Pan, Ke Ren, Yan Xu, Li Zhang)

CBD ET DOULEURS

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CBD et appétit

La perte d’appétit accompagne souvent la personne qui est en sevrage de cannabis, or, le CBD a lui aussi une action de régulation de l’appétit ; en général, les personnes avec de mauvaises habitudes alimentaires utilisent le CBD. Le THC, quant à lui, est connu pour provoquer de grandes fringales, il perturbe en fait la production de ghréline – l’hormone digestive qui stimule l’appétit. Or, pour une personne qui est en sevrage de cannabis, le CBD permet de rééquilibrer et de réguler la sécrétion de ghréline petit à petit. Le CBD facilite le retour à un rythme biologique normal et sain, en retrouvant des sensations de satiété stables et sans avoir besoin de THC pour avoir faim.

CBD ET SANTÉ

La santé, c’est ce que l’on a de plus précieux, le CBD vous aide à la préserver

Passer du THC au CBD

Arrêter sa consommation de cannabis du jour au lendemain lorsque l’on manifeste des signes de dépendance n’est pas forcément évident. Le sevrage cannabique peut s’avérer plus ou moins difficile d’une personne à l’autre, selon les habitudes, les degrés de consommation et l’environnement.

Deux possibilités s’offrent à la personne voulant arrêter la consommation de THC : l’arrêt de la consommation du jour au lendemain ou un arrêt progressif. Ce choix doit être évidemment mûrement réfléchi et discuté avec des professionnels et/ou des proches de confiance. 

Dans tous les cas, il est nécessaire de bien comprendre que l’arrêt strict peut entrainer de grosses difficultés à gérer (physiquement, psychologiquement, socialement) pour certaines personnes. L’une des solutions peut donc être la réalisation d’un arrêt progressif. Ainsi, nombreux sont ceux et celles qui ont peu à peu substituer la prise de THC par du CBD. Le passage de l’un à l’autre permet de sortir petit à petit d’une addiction compulsive.

Quel CBD pour le sevrage cannabique ?

La gamme de produit à base de CBD est vaste passant des e-liquides aux infusions. Pour le sevrage cannabique, certaines formes sont plus adaptées que d’autres.

Ainsi, pour les personnes consommant du cannabis sous forme de joints, au fil du temps, s’est créée une « ritualisation de l’acte ». Fumer des fleurs de CBD en lieu et place du cannabis habituel, permet de poursuivre le rituel tout en étant dans l’illusion de poursuivre ses habitudes. Cependant, si cette substitution reste acceptable un temps, l’inhalation de tabac et/ou de feuille à rouler demeure problématique. Aucun souci avec un vaporisateur, qui vaporise les fleurs CBD juste en dessous du point de combustion !

L’autre solution adaptée, sans le rituel et sans la fumée, réside dans les e-liquides au CBD. On continue de vapoter, la cigarette électronique est à portée de main, en intérieur ou extérieur, presque partout, avec effet rapide. Les infusions CBD peuvent aider mais ne sont souvent que trop faiblement dosées en CBD,

L’huile CBD en revanche est également adaptée pour aider à arrêter le cannabis sous forme d’action de fond. On peut facilement adapter le dosage, et surtout l’huile CBD permet d’avoir des effets du CBD plus forts et durables dans le temps. Cela permet de calmer profondément les symptômes de sevrage au cannabis et de s’éloigner des gestes rituels et de l’habitude de consommer par voies aériennes.

Il y a un choix important dans la gamme de CBD pour que chacun trouve un moyen efficace pour accompagner le sevrage cannabique. Le CBD est une molécule légale et idéale, qui grâce à sa nature ne peut qu’améliorer la qualité de vie de ceux et celles qui ont pris la décision d’arrêter le cannabis ou de diminuer sa consommation. Il permet de faire une transition douce et d’assister positivement ce moment crucial. Enfin, à l’inverse du THC et spécifiquement de la résine de cannabis, on sait de quoi est fait les produits à base de CBD. Les revendeurs sérieux affichent les normes de fabrication : ISO 22000, BPF ou GMP (Bonnes Pratiques de Fabrication – Good Manufacturing Practice), ce qui offrent de sérieuses garanties de qualité, de sécurité et surtout d’homologation internationale. Les produits à base de CBD sont contrôlés, testés, on ne peut en dire autant du cannabis sur le marché illégal.

FAQ sur le sevrage cannabique

Combien de temps dure un sevrage au cannabis ?

Les symptômes liés au sevrage cannabique disparaissent généralement au bout d’une semaine mais les troubles du sommeil peuvent persister plus longtemps. La consommation de CBD pour accompagner le sevrage cannabique permet de diminuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie pendant cette période d’arrêt du cannabis.

Peut-on arrêter le cannabis grâce au CBD ?

Grâce à son action sur l’anandamide, un neurotransmetteur naturellement présent dans le cerveau et les synapses, le CBD réduit les effets de la dépendance au cannabis tels que troubles du sommeil, de l’appétit ou de l’humeur.

Quels sont les symptômes d’un sevrage cannabique ?

Les symptômes liés au sevrage cannabique sont les troubles du sommeil, l’irritabilité, l’anxiété, les nausées et maux d’estomac, la perte d’appétit et la transpiration excessive.

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