Comment définir le stress ?
En France, près de 9 personnes sur 10 avouent subir du stress au quotidien. Le travail, les transports, la famille, nous avons tendance à mener un train de vie relativement rapide, sans jamais réellement prendre le temps de se poser.
Tout s’enchaîne très vite. La situation tend d’ailleurs à s’empirer au fil du temps et de notre connectivité accrue. Selon une récente étude menée par l’IPSOS, le stress serait de plus en plus présent chez les jeunes de moins de 25 ans.
En effet, les jeunes sont nettement plus stressés, déprimés et en manque de sommeil que les autres catégories d’âge dans cette étude.
Ainsi, 53 % des moins de 25 ans et 52 % des 25 à 34 ans déclarent subir un « stress élevé » contre seulement 24 % chez les plus de 65 ans.
Mode de vie ou sensation personnelle, le stress est une notion subjective qui recouvre de nombreuses perceptions, réactions, comportements :
- L’agent de stress : c’est la source même du stress, ce qui peut provoquer chez vous une réaction physique, mentale ou émotionnelle. Le stimulus, l’élément qui va déclencher ce stress, lui, peut-être relativement mineur, comme une simple contravention, ou bien plus important, comme un déménagement ou un nouveau travail. Le stress peut être causé par une décision positive, comme un mariage ou bien par un événement plus négatif, comme un conflit, un imprévu ou un choc, un traumatisme et laisser des séquelles, on parle alors dans le dernier cas de stress post-traumatique.
- La réaction : face au stress, nous réagissons tous d’une manière différente. Dans une situation perçue comme difficile, notre taux d’adrénaline va monter et notre rythme cardiaque va s’accélérer. C’est ce qui nous permet de réagir rapidement face à un danger en prenant ses jambes à son cou. On parle de stress positif. D’autres réactions liées au stress, en revanche, vont avoir des manifestations néfastes sur la personne sur le court et sur le long terme. On parle de stress négatif : maux de ventre, troubles de la concentration ou encore de réelles difficultés à trouver le sommeil. Autant de réactions qui favorisent à terme l’apparition de troubles ou pathologies graves, incapacitantes, voire fatales : troubles du comportement, ulcère de l’estomac.
- L’état d’esprit : selon l’état d’esprit, le caractère, la personnalité, les antécédents personnels, le stress va être perçu de manière très personnelle. Une personne négative peut facilement se mettre dans des situations de stress par simple pensées négatives. Un optimisme à tout-va, peut, lui aussi, favoriser des situations de stress, lorsque les objectifs ne sont finalement pas atteints par exemple. Le stress dépend donc beaucoup de notre état d’esprit et de la façon dont nous abordons notre quotidien. C’est la perception personnelle de la vie et le stimulus qui forgeront notre niveau de stress dans une situation donnée.
Le stress est donc un phénomène naturel, essentiel, chaque personne ayant sa propre sensibilité pour des agents de stress différents, réagissant différemment face à un stimulus, en fonction de son état d’esprit et de sa personne.
Comment lutter contre le stress ?
Le stress n’est pas une maladie en soi. En effet, il s’agit plutôt « d’un mal de notre temps », qui peut entraîner des problèmes de santé plus graves, tels que troubles digestifs, carences nutritionnelles, troubles du sommeil, dépression, risques cardio-vasculaires.
Toutefois, il est possible d’en réguler son impact grâce à la médecine classique et les anxiolytiques.
Ces médicaments, s’ils s’avèrent efficaces, ont toutefois tendance à provoquer toute une série d’effets secondaires.
Quels sont les traitements classiques contre le stress ?
Benzodiazepines
Le plus souvent, afin de réguler son stress, les médecins en France préconisent des médicaments anxiolytiques à base de benzodiazépines. Parmi les plus connus, le Lexomil, le Valium, le Xanax ou encore le Lysanxia ainsi que le Tranxene.
Si les effets anxiolytiques de ces médicaments sont rapides, ils ne sont pas sans leurs lots d’effets secondaires. Baisse de la libido, somnolence, troubles de la concentration, les « benzos » provoquent également un mécanisme d’accoutumance et de dépendance, notable après plus de 12 semaines de traitement. Les traitements classiques sont prescrits par votre médecin ou votre psychiatre, qui sont les seules personnes à pouvoir vous prescrire des anxiolytiques.
Les effets secondaires de ce type de traitement sont assez lourds et il convient d’en discuter régulièrement avec votre médecin et de revoir la posologie.
Inhibiteurs de recapture de la sérotonine – IRS ou ISRS
Les anxiolytiques de la famille des Inhibiteurs de recapture de la sérotonine agissent sur le niveau de sérotonine présent dans les synapses, un neurotransmetteur qui joue un rôle direct sur notre moral.
Un taux trop faible de sérotonine est associé aux personnes souffrantes d’anxiété ou de dépression. Dans le cadre de stress chronique, d’anxiété ou de dépression, les patients reçoivent des inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui vont augmenter le taux de sérotonine dans les synapses et l’envoi de signaux au cerveau.
Autres
D’autres formes d’anxiolytiques sont également proposées par la médecine classique en France pour le stress aigue : L’Atarax, à base d’hydroxyzine. C’est un anxiolytique prescrit couramment, s’il présente quand même quelques effets secondaires indésirables : somnolence, constipation, troubles de la vue, il a l’avantage de ne pas développer de forme de dépendance. D’autres traitements comme lapsychothérapie sont généralement recommandés en complément, ou encore des séances de relaxation ou de sophrologie.
CBD contre le stress
Le Cannabidiol(CBD) est assez contreversé mais l’on s’accorde sur ses propriétés relaxantes. Non psychoactif, peu d’effets secondaires, pas d’accoutumance possible, s’agirait-il, dès lors, d’une alternative crédible aux médicaments classiques pour le stress ?
Le CBD agit sur notre système endocannabinoïde, un ensemble de récepteurs dans notre organisme qui réagissent aux cannabinoïdes, dont le CBD. C’est donc grâce à ces récepteurs que nous sommes en mesure de ressentir les effets du CBD.
L’impact du CBD sur le système nerveux
CBD et sérotonine
Comme nous l’avons vu précédemment, le niveau de sérotonine dans les synapses joue un rôle primordial sur la gestion du stress. Les traitements classiques agissent d’ailleurs sur ce neurotransmetteur avec tous les médicaments de la famille des IRS. (En savoir plus).
Le CBD agit lui aussi sur le niveau de sérotonine dans les synapses. En agissant sur les récepteurs 5-HT1A, associés à l’anxiété, les addictions ou le sommeil, 5-HT2A, associé au stress ou aux troubles du sommeil et 5-HT3A, associé au changement d’humeurs, le Cannabidiol permettrait d’augmenter la quantité de sérotonine dans les synapses.
Si le mécanisme de cette relation n’est pas encore totalement compris et défini, il apparaît clair que cette molécule joue un rôle important contre le stress en se fixant directement sur ces récepteurs. En agissant de la sorte, le CBD favorise ainsi le relâchement et la sensation de bien-être ce qui conduit à une baisse du niveau de stress.
Le CBD, repos et neuroprotection
Le stress peut prendre la forme d’une excitation mentale, les GABA, des neurotransmetteurs qui régulent cette excitation à la baisse sont favorisées par le CBD. Selon une récente étude, des souris ont reçu une injection d’une molécule qui bloquait la production de GABA. Très vite, ces dernières ont commencé à être hyperactives, stressées. C’est alors que les scientifiques leur ont administré du CBD, permettant aux rongeurs de rapidement revenir à un état plus stable. Ceci démontre en laboratoire la relation du CBD avec les neurotransmetteurs GABA et leurs propriétés de protection neuronale contre le stress.
CBD et antioxydants
Le stress a des effets néfastes sur la santéà moyen et long terme notamment car une hausse du stress favorise la création de molécules de radicaux libres, qui impactent ensuite négativement tous les tissus du corps. Trop de radicaux libres favorisent l’apparition de maladies graves, telles que Parkinson ou cancers. Lorsqu’une personne est sujette au stress chronique, le corps éprouve plus de difficulté à lutter contre ces radicaux et n’arrive pas à en limiter la prolifération. C’est sur ce point que le CBD intervient, ce dernier ayant d’après plusieurs études, des propriétés antioxydantes. Ces antioxydants aident à réduire les radicaux libres et permet une meilleure défense du corps eux.
CBD et stress post-traumatique
En 2019, une étude a été menée au sujet de l’impact du CBD sur les personnes souffrantes de stress post-traumatique. Du cannabidiol a été administré à 11 patients sur une période de 8 semaines. Au cours de cette période, les 11 patients ont continué à suivre leur traitement classique respectif (prise de médicaments, suivi psychologique).
À l’issue de l’étude, 10 des 11 sujets ont enregistré une baisse en intensité des syndromes ressentis. Le traitement alternatif à base de CBD a été très bien accueilli et aucun des patients n’a été sujet à des effets secondaires. En conclusion, l’étude estime que l’administration de CBD par la voie orale uniquement, associée à un traitement classique, permet de réduire les effets du stress post-traumatique chez les adultes, permettant même à certains d’entre eux de retrouver des cycles de sommeil normaux.
Toutefois, des études complémentaires sur le CBD sont nécessaires afin d’analyser le mécanisme précis de son action au niveau des neurotransmetteurs, dans la réduction du stress post-traumatique.
L’huile de CBD, un allié naturel contre le stress
Si vous souhaitez tenter l’expérience avec le CBD pour une gestion de votre stress, alors nous vous recommandons l’huile de CBD car celle-ci présente une très bonne biodisponibilité et aucun risque d’utilisation.
La voie sublinguale permet une absorption rapide du Cannabidiol et offre des effets plus longs qu’une consommation orale, capsules de CBD, par exemple. Le cannabidiol n’est pas psychoactif et ne présente pas ou très peu d’effets secondaires.
Nous recommandons l’utilisation d’une huile CBD Full-Spectrum (spectre complet) afin de pleinement profiter de l’effet entourage. Nous vous invitons par ailleurs à consulter notre article « Comment choisir votre huile CBD comme un expert ? » pour en savoir plus sur la qualité des huiles de CBD.
À retenir sur le CBD et le stress
Le stress est bien présent dans nos vies et tout aussi subjectif et personnel, les traitements classiques sont assez lourds en effets secondaires, surtout parmi les benzodiazépines, viennent ensuite les ISRS, et les suivis psychologiques. Le CBD permet d’agir directement sur notre système nerveux en ciblant les mécanismes du stress. Par une série de réactions biologiques, le CBD entraine des échanges chimiques qui vont augmenter le niveau de sérotonine dans les synapses.
Les propriétés antioxydantes du CBD permettent également une réduction des radicaux libres qui protègent des effets néfastes du stress sur le corps. Enfin, le CBD permet de réguler la sécrétion de l’hormone de stress, la cortisol. Ainsi, si vous souhaitez vous tourner vers le CBD comme une solution face à un stress qui vous handicape, nous vous recommandons de lire avec attention notre guide complet sur le CBD et d’en parler avec votre médecin traitant afin de vous assurer qu’il n’existe aucun risque d’interactions entre le Cannabidiol et votre traitement actuel.